Comme je le disais dans le message précédent j'ai hébergé au Campu Latinu de Lama pour 3 semaines et de là je rayonnais avec une destination différente au quotidien. J'ai été accueillie tout d'abord par MiMi et Louis en style "Café Couette" pour la première nuit et par la suite par Brigitte et Simon au Campu Latinu.

Lama se situe entre Calvi et Saint Florent, dans la vallée de l’Ostriconi. Idéalement situé, le village de Lama offre le calme et la fraîcheur. Il est situé à - 1 heure de Saint Florent - 1/4 d’heure des plages (magnifique plage de l’Ostriconi) - 1/2 heure de Corte et l’Ile-Rousse.

Dans ce village on y trouve 2 styles d’architectures : d’une part, de grandes maisons bourgeoises d’inspiration toscane, et d’autre part le vieux quartier médiéval. Les premières maisons furent construites au XIIème siècle sur une arête rocheuse d'un versant de la vallée de l'Ostriconi, au pied d'une tour de guet, par des familles de paysans qui fuyaient les incursions barbaresques et l'insécurité des basses terres. LAMA a connu une longue période de prospérité grâce à sa grande oliveraie qui couvrait la vallée. On produisait au début du XXème siècle près de 300.000 litres d'une huile savoureuse et renommée. Puis vint le déclin, la disparition des structures agro-pastorales, la désertification des campagnes accentuée par la grande saignée des deux guerres mondiales. Le village reçut le coup de grâce le 27 Août 1971, jour de triste mémoire. Un gigantesque incendie parti des environs de l'Ile-Rousse s'engouffra dans la vallée et détruisit la quasi-totalité de l'oliveraie. Depuis, le petit village agonisait sur son piton rocheux coupé de sa vallée et de son passé jusqu'au jour où la municipalité décida (c'était en 1989) de le reconvertir dans le Tourisme rural. Cette idée était celle de la résurrection. Les touristes affluent aujourd'hui, attirés par la beauté du site, la qualité de l'accueil, le concept original de pouvoir vivre son séjour dans l'ambiance et l'authenticité d'un vieux et beau village Corse, légèrement en retrait de l'entassement moite du bord de mer.
À suivre ...
Jocelyne